« Nous ne demandons rien d’autre que la justice pour nos enfants, nos frères et nos maris tombés sous les balles ou disparus dans ces violences politiques », a martelé un membre du collectif. Pour eux, l’amnistie constitue un déni de justice et entrave l’établissement des responsabilités.
Cette opposition rejoint celle de plusieurs organisations de défense des droits humains, qui estiment que la loi risque d’entretenir l’impunité et de favoriser de nouvelles violences.
Au-delà de leur combat pour la justice, les membres du collectif ont aussi dénoncé l’émergence de groupes accusés d’instrumentaliser leur cause à des fins lucratives. « Il est inacceptable que certaines personnes créent des collectifs au nom des familles des victimes uniquement pour s’enrichir », ont-ils déclaré, appelant à la vigilance et à la transparence.
Le Collectif réaffirme sa détermination à poursuivre son combat pour que justice soit rendue, afin que leurs proches puissent, disent-ils, « reposer en paix ».