Le Covid-19 a révélé au grand jour deux mondes scientifiques aux antipodes l’un de l’autre, deux clans qui divisent tout autant l’opinion publique : les détracteurs et les supporteurs de l’hydroxychloroquine!
Les « anti » sont puissamment représentés par des grandes institutions comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou, aux Etats-Unis, le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) ainsi que la Food and Drug Administration (FDA) pour ne citer que les plus influentes. Rappelons quelques faits : le très contesté et très politique Tedros Adhanom Ghebreyesus (« docteur » TAG), d’origine éthiopienne, directeur de l’OMS depuis juillet 2017, a été l’objet d’une pétition en ligne qui a dépassé le million de signatures : elle demande sa démission immédiate pour inaptitude à son poste et pour avoir minimisé le risque de la pandémie à ses débuts, ce qui, hors Asie, fut la cause d’un retard notable dans la mise en œuvre de mesures préventives contre le virus. A la demande de 116 pays, une enquête sur sa mauvaise gestion de la crise a été récemment ouverte.
Le patron de l’OMS, une « marionnette chinoise »
On affuble aussi TAG du sobriquet « marionnette chinoise ». Alors que la planète entière pointait du doigt les dissimulations du régime de Xi Jinping sur l’épidémie en cours, il félicitait publiquement la Chine pour « les mesures sans précédent [destinées à] endiguer la flambée [et son] attachement […] à la transparence et à la protection de la population mondiale ». Ce n’est pas surprenant : plus gros créancier de l’Afrique, l’empire du Milieu bénéficie en échange d’un accès privilégié à ses matières premières énergétiques et minières. Il est le principal partenaire commercial de l’Ethiopie, deuxième récipiendaire africain de fonds chinois. Tout est dit.
Dans son poste actuel, le « docteur » TAG est également aux ordres de la Fondation Bill et Melinda Gates, devenue plus important bailleur de fonds de l’OMS depuis que Donald Trump a décidé de geler la participation des Etats-Unis dans cette organisation. Près de 25 % du budget annuel total de l’OMS, loin devant les Etats, est aujourd’hui assuré directement ou indirectement par la Fondation Gates. Cette dernière a également investi (en actions) dans de nombreux laboratoires, en majorité américains (Bristol-Myers Squibb, Eli Lilly, Johnson & Johnson, MSD, Pfizer) mais pas seulement (GSK, Sanofi et d’autres). Sans surprise, Gates soutient le laboratoire Gilead qui, par tout moyen, veut commercialiser, malgré des résultats cliniques peu probants, son très coûteux antiviral remdesivir (2 300 dollars pour cinq jours de traitement).
Toute démonstration d’efficacité de l’hydroxychloroquine (HCQ) sur le Covid-19 nuit à Gilead
Gilead cherche également à maximiser son action en Bourse avant que, très prochainement, le laboratoire AstraZeneca ne fusionne avec lui pour un montant entre 240 à 275 milliards de dollars. Toute démonstration d’efficacité de l’hydroxychloroquine (HCQ) sur le Covid-19 nuit à Gilead et, d’une façon générale, aux vaccins et molécules que prépare un consortium de mastodontes pharmaceutiques avec lesquels la Fondation Gates a scellé des accords (AstraZeneca et Gilead, par exemple). Le NIAID, dirigé depuis 1984 par le docteur Anthony Fauci, et la FDA (autorité qui décide de la mise sur le marché des médicaments aux Etats-Unis) sont d’autres farouches ennemis de l’HCQ, intérêts américains obligent.
Dans des articles précédents (Paris Match n° 3708 : « L’hydroxychloroquine victime d’un complot », page Covid-19 du n° 3710, et sur parismatch.com le 3 juin 2020 « La bataille de la chloroquine fait rage »), nous avons dénoncé les études méthodologiquement biaisées qui, depuis le mois d’avril, ont été publiées dans diverses revues pour décrédibiliser l’HCQ. Les sources de financement qui les ont soutenues conduisent toutes aux acteurs et liens d’intérêts précités. Deux d’entre elles ont fait scandale car la fraude était trop énorme. Elles ont dû être retirées du « Lancet » et du « New England Journal of Medicine », deux revues prestigieuses dont les motivations ou réels intérêts n’ont semble-t-il rien eu à voir avec la science. La stratégie de ces publications est simple : jetez le doute, il en restera toujours quelque chose. Mais il y a pire : alors que l’HCQ doit être prescrite en tout début d’infection pour diminuer la charge virale, trois études de très grande envergure coordonnées par l’OMS, respectivement nommées Solidarity, Recovery et Remap-Cap, ont administré ou administrent l’HCQ chez des patients à un stade tardif et à des doses élevées ou toxiques, potentiellement mortelles : 2 400 mg en dose de charge dans Recovery et Remap-Cap. C’est quatre fois la dose maximale autorisée par l’agence française du médicament (ANSM) et plus que la dose toxique (risques de troubles graves du rythme cardiaque) réclamant une hospitalisation immédiate.
Avec Remap-Cap qui est centrée sur les patients sous ventilateur ou en état de choc, on bascule dans l’horreur : l’HCQ peut être donnée avec le consentement des malades ou sans s’ils n’en ont pas la force, au besoin par sonde gastrique. Pour faciliter une issue fatale et accuser ensuite l’HCQ d’en être la cause ? Rien n’arrête Goliath dont la puissance est sans limite et les scrupules absents. Pour autant, David est toujours bien vivant. Ce sera l’acte II.