Les enfants des pakistanais, asiatiques, juifs, sont dans la voie de la réussite quand les nôtres sont bloqués alors que certains nos compatriotes entrepreneurs , leaders, hommes d’affaires peuvent donner un coup de pouce, mais ne le font pas comme si voir les jeunes réussir est un crime.
Il est plus que temps, de s’organiser si nous voulons, que nos enfants soient plus haut, dans les palmarés et podiums comme tous les enfants du monde.
Vous êtes nombreux à voir votre jeune frère ou sœur perdre une année après avoir cherché une entreprise. Souvent nos enfants ont de brillants résultats au bac avec Mention , on se dit que la suite sera facile . On nous vante l’alternance comme une voie royale, faux, il faut distinguer les filières qui fonctionnent et celles qui sont bouchées ou les employeurs ne jouent pas le jeu. De quoi s’agit -il ?
Quand il s’agit de plomberie, menuiserie, boucherie, artisanat ou métiers techniques ou manuels , les employeurs sont là , ils recrutent. Sachant que la 1 ère année, c’est l’Etat qui finance les entreprises.. La seconde et 3 ème année, les employeurs donnent des menus salaires codifiés.
A l’issue de la formation en général, les jeunes sont recrutés dans la boite, c’est un investissement pour les entreprises, du bâtiment, du technique ou manuel.
Qu’en est-il pour nos enfants qui veulent faire communication, journalisme, design, informatique, comptabilité, dessinateur industriel, marketing, etc.
En général à partir du Master 2 , les entreprises recrutent parce que les jeunes ont une expérience.
Que faire alors des jeunes qui commencent , pourquoi ne pas les aider, leur donner leur chance. ? On ne nait pas avec un métier , on l’apprend.
Il est vrai que l’université est une passerelle, IUT, , mais les jeunes veulent du pragmatisme, baigner dans le monde du travail.
L’Etat les incite à choisir le voie de l’alternance, mais s’il joue le jeu avec les collectivités, ils n’arrivent pas à recruter la majorité des jeunes .
Du coup , ces jeunes perdre une année parce qu’ils n’ont pa trouvé d’entreprises qui veuillent les prendre pendant 3 ans
C’est ainsi et plusieurs amis-ies me l‘ont confirmé . Les jeunes deçus sont obligés de se réorienter après avoir perdu une année.( caissière dans un supermarché , pizzayolo, etc)
La question des stages est un sérieux problème pour nos jeunes issus de l’immigration, mais aussi à cause de nos doyens et leaders qui ne jouent pas le jeu. Des inutiles et des gens qui brassenbt le vent et n’ont en général aucune efficacité. On ne peut compter sur ces gens. Ils sont tirés à 4 épingles et ne sont pas capables de recruter nos jeunes alors qu’ils peuvent. Comment voulez-vous que la communauté s’en sorte ainsi ?
On voudrait reproduire les mêmes et bloquer nos enfants dans les métiers difficiles des parents.
Moi je peux saluer les appuis de certaines personnes ressources, qui font au mieux pour placer nos jeunes, je cite, pap Ibou Thiam, khoudia Mbaye, Sylla de Sos Casamance, Anna Mbengue de Haleye, Sougou Seybani ville de Paris , Dr Tantaoui , Hassan Haoumis, Mamadou lamine et Youssou Danfakha, Mariam Coulibaly, Paulette Correa, Blaise Diagne, Sandrine et Bathe Beye, Sabine Gueye, etc. Oui même si ça ne marche pas toujours, ces amis utilisent leurs réseaux pour proposer nos jeunes .
Alors il faut bien discuter avec nos jeunes, les écoles privées promettent de les mettre en contact avec des entreprises, mais en réalité ça ne marche pas et les jeunes et parents sont obligés de se mettre à la recherche.
La communauté chinoise, pakistanaise et autres aident leurs enfants qui deviennent ingénieurs, dentistes, chercheurs, avocats et la communauté africaine reste dans les métiers des parents sans qualification.
C’est injuste nous devons aider nos jeunes à faire ce qu’ils ont envie de faire d’autant plus qu’ils sont intelligents et motivés pour les études.
Notre avenir est entre nos mains.
Une agente d’un service me dit pour les autres filières communication, marketing, etc , » il faut 10000 cv et pour une réponse ».
Et je pense à cette chanson de Maxime le FORESTIER
« On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher
Être né quelque part
Être né quelque part pour celui qui est né
C’est toujours un hasard
Être né quelque part
Est-ce que les gens naissent égaux en droits
À l’endroit où ils naissent?
Que les gens naissent pareils ou pas?
Est-ce que les gens naissent égaux en droits
À l’endroit où ils naissent
Est-ce que les gens naissent pareils ou pas?
Maxime le Forestier
L’alternance est un système de formation fondé sur une phase pratique et une phase théorique qui alternent. Comprenant deux types de contrats, le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation, l’alternance permet de concilier travail en entreprise et formation théorique.
- Le contrat d’apprentissage est une voie de formation initiale qui a pour but d’obtenir un diplôme d’État (CAP, Baccalauréat, BTS, Licence, Master,…) ou un titre à finalité professionnelle inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), dont l’ensemble des titres professionnels relevant du ministère du Travail.
- Le contrat de professionnalisation est une voie de formation continue qui a pour but d’acquérir une qualification professionnelle reconnue (un diplôme ou un titre professionnel enregistré dans le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ; un certificat de qualification professionnelle (CQP) ; une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale).
Bon à savoir : la loi du 5 septembre du 2018 a également crée un nouveau dispositif afin de redynamiser les modalités de formations ouvertes aux salariés : la reconversion ou la promotion par alternance (Pro-A). Ce dispositif s’inscrit en complément du plan de développement des compétences de l’entreprise et du compte personnel de formation (CPF) du salarié. Mis en œuvre à l’initiative du salarié ou de l’entreprise, il peut être mobilisé dans une optique d’évolution, de réorientation professionnelle ou de co-construction de projets qualifiants entre salariés et employeurs.
Pourquoi choisir l’alternance ?
- Pour obtenir un diplôme ou une qualification professionnelle reconnue par l’État ;
- Pour avoir une expérience professionnelle dans le métier choisi et être rapidement opérationnel ;
- Pour percevoir un salaire tout en poursuivant ses études ;
- Parce que c’est un excellent tremplin pour l’emploi.
L’alternance, pour qui ?
Le contrat d’apprentissage s’adresse aux jeunes :
- entre 16 et 29 ans révolus.
Il est toutefois possible de conclure un contrat d’apprentissage, au-delà de 30 ans, si vous êtes reconnu travailleur handicapé, sportif de haut niveau ou si vous avez un projet de création ou de reprise d’entreprise nécessitant le diplôme préparé.
Le contrat de professionnalisation s’adresse aux :
- jeunes entre 16 et 25 ans ;
- demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ;
- aux bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation spécifique de solidarité (ASS), de l’allocation adulte handicapé (AAH) ou d’un contrat unique d’insertion (CUI).
À noter Si vous n’êtes pas prêt à entrer en apprentissage et que vous vous posez des questions, vous avez la possibilité d’être accompagné en prépa-apprentissage. Ce dispositif vous permettra d’identifier les compétences et connaissances que vous détenez, de développer vos pré-requis relationnels, de mûrir votre projet et de sécuriser votre entrée en apprentissage. |
Combien de temps ?
Le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation sont conclus en contrat à durée limitée ou dans le cadre d’un CDI.
La durée varie en fonction de la formation choisie.
- La période d’apprentissage varie de 6 mois à 3 ans, voire 4 ans pour les travailleurs handicapés.
- La période de professionnalisation de 6 mois à 1 an, voire 3 ans dans certains cas.
La durée de la formation théorique ne peut pas être inférieure à 25 % de la durée globale du contrat dans le cadre du contrat d’apprentissage.
La durée de la formation théorique représente entre 15 à 25 % de la durée du contrat sans pouvoir être inférieure à 150 heures dans le cadre du contrat de professionnalisation, sauf dérogation de branche.
Quelle rémunération ?
Contrat d’apprentissage
L’apprenti bénéficie d’une rémunération variant en fonction de son âge ; en outre, sa rémunération progresse chaque nouvelle année d’exécution de son contrat. Le salaire minimum perçu par l’apprenti correspond à un pourcentage du Smic ou du SMC (salaire minimum conventionnel de l’emploi occupé) pour les 21 ans et plus.
Pour les contrats conclus à partir du 1er janvier 2019
Année d’exécution du contrat | Apprenti de moins de 18 ans | Apprenti de 18 ans à 20 ans | Apprenti de 21 ans à 25 ans | Apprenti de 26 ans et plus |
1re année | 27 % | 43 % | 53 %* | 100 %* |
2e année | 39 % | 51 % | 61%* | 100 %* |
3e année | 55 % | 67 % | 78 %* | 100 %* |
* ou du salaire minimum conventionnel de l’emploi occupé
Des dispositions conventionnelles ou contractuelles peuvent prévoir une rémunération plus favorable pour le salarié. En cas de succession de contrats, la rémunération est au moins égale au minimum réglementaire de la dernière année du précédent contrat, sauf changement de tranche d’âge plus favorable à l’apprenti.
Contrat de professionnalisation
La rémunération varie en fonction du niveau de sa formation initiale et de son âge.
Niveau de formation ou de qualification avant le contrat de professionnalisation | ||
Age | Inférieur au baccalauréat | Egal ou supérieur au baccalauréat |
Moins de 21 ans | Au moins 55 % du Smic | Au moins 65 % du Smic |
21 ans à 25 ans révolus | Au moins 70 % du Smic | Au moins 80% du Smic |
26 ans et plus | Au moins le Smic ou 85 % de la rémunération minimale conventionnelle ordinaire | Au moins le Smic ou 85 % de la rémunération minimale conventionnelle ordinaire |
Des dispositions conventionnelles ou contractuelles peuvent prévoir une rémunération plus favorable pour le salarié.