« Le monde est petit. On avait parlé de moi à ce brillant et jeune intellectuel promis à un bel avenir. Il me lance une invitation à laquelle sauvage que je suis ; .je ne réponds pas. Je protège mes relations et je ne me lie pas facilement. Le voici qui accompagne chez moi un ami du frère de mon épouse et dans la discussion je découvre qu’il écrit comme moi, puis me voici entrain de parler du Dr Ndongo ce poète. Que n’ai-je pas dit, le garçon interloqué me dit mais c’est de vous dont on m’a parlé (Fatou Sy de RUNGIS) et je vous ai envoyé une réponse sans réponse. Confus je demande pardon et lui demande de corriger cette trop grande prudence qui a failli me coûter une bonne relation. Voici une belle amitié naissante autour de l’écriture, la pensée et la belle plume. Ce garçon est à suivre, je le recommande »P B CISOKO
Depuis que le vers est devenu pervers
Je n’écris plus; la poésie, je la chante
J’enterre les règles dans le cimetière
De mon inspiration que la liberté hante.
Écoutez-moi chanter l’Amour et la Femme
Et les douces cacophonies de mon être
Écoutez-moi chanter le Divin et la beauté de l’Islam
Dans ce monde immonde où inonde le paraître.
Regardez-moi graver mon nom à l’Immortel
Écoutez- moi chanter les amis les plus fidèles
L’amour est si beau comme l’amitié est belle
La vie est un fade cadeau dont la mort est le sel.
La poésie est en agonie, elle souffre du « rimisme »
Le « poète » est son ennemi qui assassine son lyrisme.
Je lui redonne son charme et la vivifie à travers mes vers
J’essuie en douceur ses larmes, ma plume est lumière.
Poésie! À ton honneur, je composerai mille et un vers
Et peindrai dans le dos de la vie ta divine silhouette
Je chanterai fort tes éloges au-delà des mers
Quand un jour je ferai taire tes « ennemis poètes ».
Thioye
PS: Photo prise par une jeune blonde. No comment !
Sérigne Ndongo THIOYE Poète Slameur dorénavant à Paris