DEALERS PRÉSENTS, ÉCOLE ABSENTE !!!!

On a atteint le summum de la lâcheté à Saint-Ouen-sur-Seine, où les parents ont décidé de déplacer, après un vote, l’école maternelle de leurs enfants, du fait de l’existence, à proximité, d’un point de deal.

Loin de moi l’idée de contester la dangerosité pour des bambins et la nocivité de la présence de dealers au coin de la rue « l’eldorado du cannabis », mais force est de constater un recul républicain, un abandon de l’autorité académique, policière et politique, sans parler de celle du maire ( PS) de la ville.

Va-t-on devoir à l’avenir demander la permission d’exister à des chefs de bande, aux mafieux et autres narco-trafiquants ?

Déjà que les habitants vivent en insécurité, rasent les murs pour rentrer chez eux et ne sortent plus le soir venu, tout cela pour que que des gamins de 16/17 ans, qui refusent de travailler honnêtement, empochent 50 000 euros par jour de leur juteux trafic de drogue.

Où vit-on ? Doit-on tolérer encore longtemps ce climat de peur ?

Les français, en ville, dans les cités et jusque dans nos bourgades, sont devenus otages de groupes criminels qui imposent leur loi à coups de 9mm ou de 11,43.

Jusqu’aux services publics, aux pharmaciens, aux médecins, etc. qui désertent des quartiers entiers par peur de se trouver impliqués dans des règlements de compte, privant du même coup la population de services essentiels à la vie quotidienne.

S’ajoute à cela un nombre toujours plus élevé de victimes innocentes qui ont pris une balle perdue au passage, parce qu’elles ont eu le malheur (et le tort ?) d’être au mauvais endroit au mauvais moment.

On estime entre 150 et 200, sur une totalité de 58 000, le nombre d’établissements scolaires confrontés aux problèmes liés au trafic de drogue, va-t-on devoir tous les déménager ?

Cette situation, une de plus, témoigne de l’insécurité et de la violence qui pourrissent l’Hexagone chaque jour un peu plus. C’est intolérable, inacceptable et cela doit cesser.

A l’Etat d’agir avec fermeté, on a assez reculé, cédé trop de terrain aux parasites de notre société.

Force doit rester à l’ordre public ! Il en va de l’existence de nos libertés de circuler, d’étudier et de travailler, en résumé de vivre en toute sécurité dans un État démocratique, et non une jungle criminelle où la loi du plus fort l’emporte sur la loi républicaine.

Jean-Yves Duval, journaliste écrivain