L’étranger n’est celui qui vient d’ailleurs , mais celui à qui on refuse l’hospitalité De La Boétie
Thalf Sall
Née en Côte d’Ivoire, en Afrique de l’Ouest, Colette Brou Kablan est arrivée en France avec sa famille à l’âge de 4 ans. Elle a fait toutes ses études en région parisienne. Sur le plan professionnel, elle débute à l’hôpital au bas de l’échelle, en qualité d’agent des services hospitaliers. 25 ans plus tard, elle occupe un poste de cadre de santé dans le même établissement hospitalier. Le 5 novembre 2024, cette professionnelle de la santé a publié son troisième ouvrage, « Réussir son immigration », chez Les éditions Argenlivre. Ce livre de 120 pages n’est pas seulement un état des lieux de la situation des migrants. Il examine aussi les différents aspects de ce phénomène social et donne les meilleures stratégies pour l’intégration de ceux qui ont réussi à obtenir une protection internationale ou un séjour régulier-Thalf Sall
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Il me plait de présenter à ma façon cet ouvrage
» A l’invitation de Lanciné CAMARA, président de l’union internationale des journalistes africains (UIJA) UIJA, conférence avenir du monde », une conférence-débat. Quel monde voulons-nous ? le 19 avril 2025 à Paris 5e de 14h à 19h, à Paris 5, métro Censier-Daubenton.
Très à l’écoute. Puis elle se lève pour aller sans doute au toilettes, je ne la quitte pas, elle m’intriguait.
Puis je prends la parole pour donner ma contribution.
A la fin de la conférence les langues se délient et enfin je me retrouve face à face avec Colette. Je lui parle de ce que je fais et elle me dit suis aussi autrice puis elle me sort son livre qui me fait penser par la taille au manuel d’Epictète. On le tient facilement dans les mains.
Le titre est très intéressant
Réussir son intégration
Et le sous titre est un propos de la BOETIE « L’étranger n’est pas celui qui vient d’ ailleurs, mais celui à qui l’on refuse l’hospitalité.
Un texte précis et précieux qui fait une genèse pour ensuite donner des pistes fécondes.
Rien n’est sacrifié, oui Colette doit être une femme cartésienne et aime, que ce qui est dit, soit bien instruit, argumenté pour mieux conduire ou se conduire en connaissance de cause. Bien souvent les infos sont éparses et approximatives et sources de confusions ou fausses routes.
Cette approximation peut dérouter et fausser le chemin.et conduire à des pertes de temps . Et le temps est précieux pour tout le monde et surtout ceux qui ont souffert le long du périple.
A l’entame de son propos Colette avertit « cet ouvrage n’est pas une incitation à partir, mais plutôt une boussole, un manuel explicatif qui va te guider dans la démarche. Il faut avouer que plusieurs ouvrages ont étés écrits sur la vie en Afrique, les candidats à l’immigration clandestines, les violences, les souffrances, l’asservissement et la mort… Mais une fois que l’immigré est sur place, comment se prendre en main, de façon efficace, Colette ne parle de se débrouiller, bricoler, mais de bien bien se conduire, faire les démarches nécessaires pour réussir son intégration et être en règle pour vivre en paix. Il faut le dire haut et fort, sans régularisation, on est en perpétuel souci et stress, ce qui ne favorise nullement la vie bonne et les projet. Tout peut arriver , l’arrestation, la prison et la reconduite au pays, menottes aux mains.
Colette, sans doute est une femme de foi qui sent les choses avec une sensibilité et c’est ainsi que l’histoire de son amie qui a perdu son fils en mer, a secoué son âme et elle se dit «que puis je faire «Car à défaut d’enrayer complétement ce phénomène, il convient de donner aux plus résolus, les meilleures chances de survie» Voici une belle générosité intellectuelle et il est souvent dit qui sait doit dire sinon on est complice sans le savoir des faits sociaux divers.
Son ouvrage est un cheminement bien construit «Le premier chapitre de ce livre aborde les causes profondes de l’immigration clandestine.
Le second chapitre tente de déconstruire les stéréotypes.
Le troisième chapitre s’intéresse à la préparation du voyage.
Dans le quatrième chapitre, je souhaite que le lecteur prenne conscience de l’importance de connaître ses droits et devoirs.
Dans le cinquième chapitre, j’indique les codes d’une bonne intégration dans le pays d’accueil, dans le strict respect des lois en vigueur».
Qu’est-ce qui nous pousse à écrire, Colette donne sa réponse «Le témoignage qui m’a le plus touché est celui de ma meilleure amie qui m’explique que son fils a préféré emprunter la voie illégale pour la rejoindre à son insu, et il est mort lors de la traversée. C’est triste car il lui suffisait de demander à sa mère un regroupement familial conformément aux lois, au lieu de risquer sa vie. En fait, il s’est laissé influencer par ses amis qui lui ont vendu du rêve comme la plupart d’entre eux d’ailleurs »
Plusieurs choses nous poussent à écrire pour se dire donner des pistes, penser le futur, faire du développement, etc .
Colette est bien informée, on peut parler d’un fait social au sens de Durkheim Le contexte, la situation du pays qui poussent les jeunes à partir, partir par tous les moyens pour une vie soit disant meilleure avec de gros risques et de grands périls, on le sait, on le voit chaque jour.
Les candidats le voient mais ferment les yeux et les oreilles et invoquent, que peut être avec la volonté divine ils seront épargnés par les maux et les difficultés vécus et subis par les autres.
Oui on sait « ça arrive qu’aux autres » La guerre en Côte d’ivoire à poussé vers l’exil, dans des pays voisins et d’autres ont voulu avec cette 1 ère expérience augmenter l’expérience «pour aller se chercher» en Europe.
Tout candidat à l’exil, poussé par la guerre ou motivé par un changement de vie doit savoir que chaque pays a ses règles et exigences. On ne peut s’installer dans un pays sans respecter ou posséder certains documents ou capacité, etc . Les pays étrangers filtrent et ne veulent plus accueillir tout le monde «et on pense à Rocard « la France ne peut accueillir toute la misère du monde…
Revenons en arrière Je pense aux préparatifs , aux transporteurs, aux marabouts ou sorciers pour que le voyage soit un succès, aux conseils qu’on donne pour sauver l’ argent, le pécule ( oui le migrant doit soudoyer à chaque arrêt(il est dans l’illicite). Oui ; il ya des gens qui sont rompus à l’art du faux conseils et arnaquent les candidats aux suicides… .Collete n’est pas dans cette perspective , elle donne les bonnes clés réglementaires.
Notre pédagogue continue son itinéraire comme cet immigré qui est en route et nous parle de l’intégration dans le pays d’accueil.
L’importance de connaître tes droits –Le sauvetage en mer, l’accès aux soins, le droit à l’hébergement, l’intégration par l’emploi, se faire accompagner pour rapidement s’intégrer et régulariser sa situation.
-Comment t’intégrer dans le pays d’accueil : les démarches administratives
Les démarches administratives, il faut être identifié, l’intégration par l’emploi , la santé Se faire accompagner ( association etc. ) . Une fois le pied à terre on pense que c’est fini, mais non c’est un autre combat qui commence et il y a des clichés, de l’humiliation, on dit souvent que l’exil est un révélateur de la personne confrontée à la dure réalité, les questions se bousculent dans la tète . Sur-chage mentale angoisse, inquiétude, est-ce que je vais y arriver , oui je dois y arriver et comment alors . Les fausses routes sont nombreuses et dangereuses, Colette indique la voie. Trop tard
On est installé, mais en même temps on pense à rentrer un jour, oui le retour se prépare aussi, il faut l’envisager. Retourner d’où on vient n’est pas un échec, partir non plus, si on y arrive, mais il y a plus d’échecs et de morts que de réussites, il faut le savoir . Le livre de Colette est précieux par la qualité des conseils, qu’il fournit et la prudence qu’il appelle. Un ouvrage qui est un outil pour se préparer qui veut aller loin, ménage sa monture .
Précisons que Colette n’incite pas les gens elle alerte et donne les bons conseils . Son ouvrage vient remplir un vide et c’est en cela qu’il est intéressant pratique et généreux.
Pour mieux cerner l’intelligence de ses propos, je vous invite à trouver l’ouvrage et se l’approprier. Bonne chance et merci à Mme KABLAN pour avoir pensé à ces «pauvres» malheureux qui se cherchent sans forcément se retrouver et on sait qu’une petit main, un petit coup de pouce explicatif pour faire émerger la lumière dans les ténèbres qui assaillent.
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Cadre de santé en France en France
Ses ouvrages
-Mémoire intacte
De l’ombre à la lumière en audio aussi
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