Notre directeur, Jean-Yves Duval, vient de publier il y a quelques semaines son dixième roman, Amadou l’enfant-soldat du Sahel où il révèle sa  bonne connaissance de l’Afrique après des années de reportages sur le continent, du Mali à la Somalie, en passant par Le Tchad, la Côte-d’Ivoire, l’Afrique du Sud, le Cameroun ou le Sénégal, pour ne citer que ces pays.

Ce roman retrace l’histoire de plusieurs personnages, outre l’enfant-soldat qui va devenir un redoutable chef de guerre jihadiste au Sahel, il y a celle d’un migrant burkinabé qui tente de rejoindre l’Europe à travers un périple extrêmement dangereux de plusieurs milliers de kilomètres à travers le désert et la mer Méditerranée, puis celle d’enquêteurs maliens tentant d’élucider les meurtres inexpliqués d’Albinos, s’agit-il d’un trafic de sang, d’organes ? Il leur faudra le découvrir.

Au centre de ces différentes intrigues, un français, Étienne d’Arcy, consul horaire du Mali dans les Pays de la Loire, magistrat anti-terroriste à la retraite et viticulteur de vin de Jasnieres à ses heures perdues.

Ces récits vont s’entrecroiser, se télescoper créant un suspens insoutenable et maintenir le lecteur en haleine durant 185 pages,  à travers une écriture fluide et rythmée. Il y a à la fois du voyage initiatique, du polar, de l’espionnage dans ce roman et surtout une profonde humanité du fait des différents personnages, attachants et atypiques, malgré les situations tragiques qu’ils traversent.

L’auteur nous a confié  avoir voulu Étienne d’Arcy comme son double de papier, laissant deviner que ce personnage est appelé à devenir récurrent, la meilleure preuve est qu’on le retrouvera dans la prochaine fiction de Jean-Yves Duval d’ici quelques mois.  Le synopsis est déjà bâti, ne reste plus qu’à rédiger le manuscrit et nul doute qu’il sera aussi passionnant que « Amadou l’enfant-soldat du Sahel ». Rendez-vous est déjà pris.

Prix : 14, 90 €

Le poème ci-dessous est l’œuvre de Laurent Lementec, lieutenant-colonel du cadre de réserve des troupes de marine qui a effectué de nombreux séjours en Afrique et le dessin  d’un artiste tchadien. Le roman contient aussi deux autres poèmes du sénégalais Ibrahima Massamba Séné,  autant de personnes amies de  l’auteur Jean-Yves Duval qui  a tenu à les citer dans son livre et à les remercier de leur contribution.