» Sénégal : La République des charognards ». Seybani SOUGOU Robuste intellectuel franco-sénégalais de la diaspora

Dans un communiqué publié au sujet de l’affaire Batiplus pour laquelle Cheikh Yérim Seck a été interpellé, le cabinet du ministre de la Justice Malick Sall précise que « La SCP Malick Sall n’existe plus depuis le 16 juin 2019 ».

Si nous ne connaissons pas le fond du dossier BATIPLUS ((Yérim Seck fournira certainement à l’opinion des précisons sur le dossier), une chose est certaine : l’incompétent ministre de la justice, Malick Sall ment lorsqu’il prétend que le cabinet SCP Malick Sall n’existe plus depuis le 16 juin 2019.
Il devra expliquer aux sénégalais comment son cabinet SCP Malick Sall n’existe plus depuis le 16 juin 2019 » a pu être partie prenante dans l’affaire Souareba Dramé –Standing Immobilier SARL Contre la société NDINDY Transit SARL, une affaire pour laquelle son cabinet a obtenu gain de cause au tribunal de commerce hors classe de Dakar, le mercredi 09 octobre 2019 (le nom du cabinet de Malick Sall est mentionné noir sur blanc dans une décision du tribunal de commerce hors classe de Dakar).
Car si le cabinet SCP Malik SALL n’existe plus et que ses dossiers pendant devant la justice sont repris par un autre cabinet (Samade et Ndiéguène) dans le cadre d’une continuité ; les affaires héritées de son « cabinet qui n’existe plus » ne doivent plus mentionner « SCP Malik Sall ». Les tribunaux doivent forcément en connaître.

En réalité, le fait que des affaires pendantes devant la justice portent toujours le nom du cabinet « SCP Malik Sall, alors qu’il est Ministre de la justice en exercice est la preuve irréfutable d’un flagrant conflit d’intérêt. Il s’agit d’une stratégie délibérée visant à influencer les décisions de justice, et à orienter les magistrats traitant les dossiers auxquels le cabinet « SCP Malik Sall » est partie prenante (puisque les magistrats savent parfaitement qu’ils ont affaire au ministre de la justice).
Nommé Ministre de la Justice le 07 avril 2019, le nom du cabinet de Malick Sall « SCP Malik Sall » ne doit en aucun cas figurer sur une affaire pendante devant un tribunal, tant qu’il est Ministre de la Justice.
Le cabinet Samade et Ndiéguène peut pondre mille communiqués arguant qu’il a hérité des affaires du cabinet « SCP Malik Sall », personne n’est dupe.

Toutes les explications du monde, toutes les précisions ou mises au point ne peuvent effacer l’existence d’un flagrant conflit d’intérêt dans l’affaire Souareba Dramé/Société NDINDY.
Nous exigeons d’ailleurs que la convention de cession, au profit du cabinet Samade et Ndiéguène, si elle existe, soit rendue publique. Attention, aux tentatives de fraude ou de production d’un document antidaté ou falsifié !
Avec Macky Sall, c’est la République des charognards, et des fieffés menteurs : le temps des parvenus et la danse des médiocres.
Vous en souhaitant bonne réception.
Cordialement
Seybani SOUGOU

NB: vous trouverez en pièce jointe la preuve que, le cabinet SCP Malik Sall qui était censé ne plus exister depuis le 16 juin 2019, était toujours actif à la date du 09 octobre 2019. C’est le tribunal de commerce hors classe de Dakar qui l’atteste formellement. Aucune précision, mise au point, ou explication ne sera admise sur ce fait d’une extrême gravité. Il s’agit d’un flagrant conflit d’intérêt. Point barre.

En aucun cas, un MINISTRE DE LA JUSTICE ne peut voir son nom citer dans une affaire pendante devant la justice quel qu’en soit le motif (à fortiori le nom de son cabinet d’avocat). Mais, avec le régime corrompu et moribond de Macky Sall, le pire est toujours possible !