« Je ne suis pas un expert en réseaux sociaux mais les amis me demandent souvent conseils sur que dire, quoi montrer, quelles sont les limites. Certains disent je n’ai rien à cacher, d’autres se méfient sont prudents, pour ma part je laisse la liberté à chacun mais un peu de prudence dans nos gestes n’est pas déconseillée… j’ai trouvé ceci dans un journal professionnel d’une collectivité territoriale avec 8000 agents»  P B CISSOKO

La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, apprend-t-on à l’école.

On pourrait ajouter que la liberté d’expression des agents s’arrête où commencent leurs obligations déontologiques. Y compris sur les réseaux sociaux ! „

 Devoir de réserve

Il faut faire preuve de mesure dans l’expression écrite et orale de ses opinions personnelles. Pendant et en dehors du temps de service, les agents publics (fonctionnaires, contractuels, vacataires, stagiaires, apprentis, agents en disponibilité et agents suspendus) ne doivent pas porter atteinte à l’image du service public.

Même en utilisant un compte Facebook personnel, les agents s’exposent à des sanctions en cas de dénigrement de leur collectivité. „

Discrétion professionnelle

Ne pas divulguer d’informations relatives à l’activité, aux missions et au fonctionnement de son administration. Cette obligation de discrétion peut même s’étendre au secret professionnel pour certaines professions. Les plus bavards risquent une lourde sanction. Facebook, Twitter, Instagram, Linkedin… Les réseaux sociaux sont omniprésents. Si vous gardez votre liberté de penser, mieux vaut savoir faire preuve de discrétion et d’une bonne dose de vigilance pour mieux rester connecté !